Céréales Blé comme maïs se sont repliés sur Euronext

Le mardi 28 février 2023, la tonne de blé a clôturé à 274,25 euros (–3,25 euros par rapport à la clôture précédente) sur l’échéance de mars et à 275,75 euros sur celle de mai (–2,25 euros).

La tonne de maïs terminait la séance à 279,25 euros (–0,25 euro) sur l’échéance de mars et à 274,50 euros (–2,75 euros) sur celle de juin.

Craintes sur la demande mondiale

Un repli qu’Agritel explique par « un contexte de marché notamment où les fonds délaissent le secteur des commodités agricoles. À cela s’ajoutent certaines craintes sur la demande mondiale, liées notamment à celle du secteur animal avec l’expansion de la grippe aviaire. »

Selon le cabinet d’analyse, les incertitudes climatiques devraient néanmoins limiter le potentiel de baisse au regard du déficit hydrique sur l’ouest de l’Europe, de l’Inde et en Argentine. « Les opérateurs vont se focaliser sur les négociations ce mois-ci sur l’extension du corridor, qui se termine le 18 mars, extension que les traders anticipent et qui a participé au repli de ces derniers temps », ajoute Agritel.

Le mercredi 1er mars 2023, peu avant 11 heures sur Euronext, la tonne de blé gagnait 1 euro sur l’échéance de mars, à 275,25 euros, et perdait 0,25 euro sur celle de mai, à 275,50 euros.

Celle de maïs restait stable sur l’échéance de juin, à 274,50 euros, perdait 0,25 euro sur celle d’août, à 275,50 euros.

Au 26 février, les importations de blé par l’Union européenne s’élevaient à 20,471 millions de tonnes, contre 19,098 millions de tonnes l’an passé à la même date, indique Sitagri. Celles de maïs atteignaient 17,947 millions de tonnes, contre 11,177 millions de tonnes en 2022 à la même période l'an dernier.

Le blé au plus bas depuis 17 mois à Chicago

Le blé s’est également replié hier à Chicago, « revenant sur le plus bas depuis 17 mois, conséquence notamment de la compétitivité des origines russes à l’international », indique Agritel. Pour Sitagri, « le probable prolongement de l’accord sur l’exportation de grains entre la Russie et l’Ukraine en région mer Noire pèse également sur les prix. »

Le maïs a lui aussi baissé sur la Bourse américaine, « alors que l’administration Biden devrait approuver une hausse des taux d’incorporation en biocarburants pour le Midwest, ajoute Agritel. Au regard des niveaux de prix qui devraient être retenus pour les assurances récolte 2023 aux USA, le maïs apparaît comme relativement profitable pour les farmers avec, de ce fait, une anticipation de hausse des surfaces. »